Sardines à Houat |
Mais qu'est ce que c'est?
Le Gyotaku du japonais Gyo ( poisson) et Taku
(empreinte, trace) que l’on traduit en français par ichtyogramme est une forme particulière de l’art japonais qui
consiste à reproduire l’image d’un poisson par empreinte sur papier ou
sur soie.
Les premiers « gyotaku » que l’on connaît remontent à l’époque Edo (1608- 1867).
Ils ont une fonction utilitaire.Ce sont les pécheurs qui souhaitent
garder le souvenir d’une belle prise.
Le poisson est d'abord nettoyé,
soit avec du sel soit avec du vinaigre. L'encre de Chine ou de la
peinture à l’eau est appliquée dans le sens des écailles. On applique le
papier sur le modèle et on le frotte à la main, toujours dans le même
sens tête queue. Enfin, on décolle le papier inscrit d'une empreinte.
4 commentaires:
c'est super ! ils sont beaux ces poissons . tu te mets à la pêche fabienne ?
c'est trop beau j'adore… et c'est Jean-Paul qui nous en avait déjà parlé!
Non non, Jean-Paul il avait parlé du Nihonga, un autre art traditionnel japonais qui se fait avec des pigments sur feuille d'argent.
Et je peux vous dire que ça sent meilleur!...
Blague à part, ils sont forts ces japonnais.
Pour celles que ça intéresse, il y a un satge de Nihonga au musée Guimet les 21 et 22 septembre:
Nihonga, peinture japonaise – transparences, couleurs et ors avec Chen Yiching (stage de deux jours) 10h15-12h15 et 14h-16h
Vendredi 21 et samedi 22 septembre : Technique Moriage : La poudre de coquillage est utilisée pour créer des motifs en relief.
Chen Yiching proposera une initiation à la technique des pigments et des ors travaillés avec une colle organique. Jeux de brillances et de transparences poétiques présideront à la réalisation d’un petit panneau figuratif ou abstrait selon l’inspiration de chacun.
Tarif: 104€
Chen était ma prof, au début elle est un peu difficile à capter, mais on s'y fait et puis c'est une technique merveilleuse. Si vous souhaitez y aller inscrivez-vous vite, il y a de la demande
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